
Actuellement, la pandémie de COVID-19 serait moins un facteur de stress que les finances personnelles et l’inflation selon les résultats d’un sondage web Léger, réalisé du 9 au 11 septembre dernier.
Le sondage Léger visait à explorer les perspectives des Canadiens et des Américains sur la santé mentale, les plus grandes sources de stress et les finances personnelles. Il a été réalisé auprès de 1 565 Canadiens et 1 008 Américains, âgés de 18 ans ou plus, recrutés aléatoirement à partir du panel en ligne LEO (Léger Opinion).
Selon les résultats du sondage, le principal facteur de stress des répondants canadiens est actuellement leurs finances personnelles (22 %), suivi par l’inflation (16 %). 5 % des répondants ont nommé la pandémie de COVID-19 comme principal facteur de stress et 13 % des individus qui ont répondu au sondage ont mentionné ne pas être stressés.
Un contexte économique défavorable
En raison de la hausse de l’inflation au cours des derniers mois, 34 % des Canadiens qui ont été sondés ont indiqué avoir retiré de l’argent de leur épargne pour payer des dépenses et 26 % ont répondu avoir un solde mensuel plus élevé sur leur carte de crédit. Aussi, 5 % des répondants ont manqué un paiement hypothécaire ou de leur loyer.
Lors du deuxième trimestre de 2022, la valeur nette des ménages canadiens, c’est-à-dire ce qu’ils possèdent réellement (leurs actifs, moins leurs passifs), a baissé de 6,1 % par rapport au premier trimestre, une baisse de 990,1 milliards de dollars, selon un rapport de Statistique Canada. Ce rapport ajoutait que « la baisse observée dans le patrimoine des ménages est la plus forte jamais enregistrée, alors que les ménages ont été aux prises avec des conditions difficiles du marché boursier, du marché obligataire et du marché du logement, qui indiquaient tous une baisse des évaluations des actifs ».