Non classé

L’ensorcelant

Par Marie-Noelle Brousseau le 2017/10
Image
Non classé

L’ensorcelant

Par Marie-Noelle Brousseau le 2017/10

Ce soir, quand les lumières de la ville s’éteindront et que chacun s’endormira, dans un cinéma près de chez vous, un projectionniste, une fille et un garçon s’inventeront quatre contes, inspirés des classiques du monde entier et revisités à leur façon.

Du cinquième dessous d’une grotte d’où personne n’est jamais sorti, une jeune fille domptera des monstres inspirés des dangers qui façonnent nos peurs. La maîtresse des monstres avance avec bravoure, suivant les encouragements d’un rat qui lui a dit qu’au-dehors, il y a du soleil.

Dans un univers pictural inspiré de l’art persan du XVIe siècle, un sorcier tente désespérément de transmettre tout son savoir à un apprenti avant de perdre la mémoire. Sa jeune esclave avisera L’écolier sorcier des intentions sournoises de son maître et le jeune homme devra être rusé pour échapper au sort qui lui est réservé.

Du haut du nid de pie d’un bateau pirate, Le mousse et sa chatte en ont assez de se faire maltraiter et rêvent de terre ferme. Lors d’une transaction entre les brigands et le roi d’une contrée indienne, les négociations tourneront en leur faveur.

Quant au conte préféré du projectionniste, Ivan Tsarevitch, on y insuffle une touche d’audace et voici la princesse changeante, une alliée qui prend part à l’action au même titre que le héros. Ensemble, ils déjoueront l’égoïsme des hommes et parviendront à leurs fins.

Certains d’entre vous connaissent peut-être déjà le style de Michel Ocelot grâce à Kirikou. Ici, on reconnaît la tendresse et le charme que le réalisateur sait insuffler aux contes et le spectateur parcourt le monde et l’Histoire au fil des récits fabuleux avec, en prime, un univers pictural fait de silhouettes noires découpées sur fond lumineux, rempli de couleurs, qui donnent aux images de ce film des airs de lanterne magique. Ce soir, dans la ville, pendant que certains se préparent à dormir, nous, nous voulons rester dans le cinéma avec le projectionniste et les adolescents pour rêver. Encore.

Le film sera projeté mardi 3 octobre 16h au Paradis

 

 

Partager l'article

Image

Voir l'article précédent

Nous sommes toujours l’adulte de quelqu’un ou quelqu’une

Image

Voir l'article suivant

Le carnaval des guignards