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La fin de Katimavik au Bas-Saint-Laurent

Par Marie-Neige Besner le 2012/08
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La fin de Katimavik au Bas-Saint-Laurent

Par Marie-Neige Besner le 2012/08

Le 26 avril dernier, le gouvernement conservateur de Stephen Harper dévoilait son budget 2012-2013. Il décidait du coup d’abolir les subventions accordées au programme d’échange jeunesse pancanadien Katimavik, résiliant l’entente qu’il avait signée en 2010, dans laquelle il s’engageait à fournir à l’organisme 45 millions $ sur trois ans. Six cents jeunes Canadiens et Canadiennes ont ainsi dû renoncer à prendre part au programme de six mois qui devait débuter en juillet.

Au cours de l’année 2011-2012, Katimavik a été présent dans 54 communautés à travers le pays. Ses 1100 volontaires ont réalisé plus de 600 000 heures de bénévolat au profit de plus de 600 organismes communautaires partenaires. « C’est vraiment tragique de réaliser que nous sommes le dernier groupe de volontaires à avoir pu bénéficier de cette opportunité, et de constater que tous ces organismes ne pourront plus compter sur la présence des bénévoles Katimavik à l’avenir », a affirmé Rachel Longpré, une volontaire du groupe d’Amqui.

Les 500 jeunes ayant bénéficié du programme en janvier 2012 sont retournés chez eux les 19 et 20 juin, marquant non seulement la fin de leur séjour au sein des communautés qui les ont accueillis, mais aussi la fin d’un programme qui offrait des services importants à la population. « C’est une immense déception d’avoir à renoncer à un programme qui fait une différence tangible, année après année, dans la vie des Canadiens », a déclaré Mathieu Ouellette, coordonnateur de projets dans le Bas-Saint-Laurent.

À Rimouski, ce sont près d’une dizaine d’organismes communautaires offrant des services dans des domaines aussi variés que la culture, l’éducation, la santé, les soins aux personnes âgées, les services de garde et la récupération qui se verront ainsi couper une aide financière et humaine considérable.

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