Tu me dis que déjà
Tu as pris cent ans
Cent ans en cent jours
À défendre tes dires
À pourfendre les cents
Que cent jours t’auront volé
Plutôt que de te donner
Mais tu me dis aussi que
Tes jours ne valent plus tes ans
Qui ne seront pas dévolus
À fendre des livres
En te demandant
La valeur des jours
Dans un établissement
Tu me dis que déjà
Tu as vécu ton pesant
De livres dans la rue
Et vu plus de lettres
Et de noblesse
Qu’en dix ans de titres
Établis par la cour
Mais tu me dis aussi que
Tu as lancé des tirs
Qui ne te permettront pas
De changer la noblesse
De redonner valeur
Au changement
Et surtout d’apprécier
Le cour des jours des ans
Et tu cours maintenant
À rattraper cent ans
De jeunesse négligée
En cent jours de déni
De vols et de frappes
D’une vieillesse médusée
Par tes mots tes lettres tes actes
Et toutes tes années