
Bien que l’on soit en plein hiver, il est déjà temps pour les entrepreneurs du Bas-Saint-Laurent de penser aux employés dont ils vont avoir besoin cet été, et même avant ou après. En effet, la période pour soumettre une candidature au programme Emplois d’été Canada a débuté le 21 décembre 2020 et se terminera le 29 janvier, et a été considérablement bonifiée cette année.
En principe, l’objectif de ce programme est d’aider les organismes sans but lucratif ainsi que les entreprises des secteurs public et privé (de moins de 50 employés à temps plein) à créer des emplois d’été pour des jeunes de 15 à 30 ans.
Cependant, l’expression « emploi d’été » est quelque peu caduque pour 2021, puisque dans le contexte de la pandémie de Covid-19, Emploi et développement social Canada a décidé d’élargir la période d’emploi potentielle, qui s’étale entre le 26 avril 2021 et le 26 février 2022.
Davantage de remboursements et de souplesse
D’autres assouplissements ont été apportés au programme : ainsi, pour chaque employé, les employeurs seront admissibles à un remboursement allant jusqu’à 75 % du salaire minimum, contre 50 % maximum en temps normal. De plus, en 2021, il sera possible d’offrir des emplois à temps partiel. Et advenant le cas où la Covid-19 impose des restrictions qui touchent l’emploi, la tâche du travailleur pourra être modifiée.
Les demandes peuvent être remplies sur le site d’Emploi et développement social Canada. Elles seront ensuite triées selon leur qualité : en effet, le gouvernement du Canada priorise des emplois payés au-dessus du salaire minimum ou qui déboucheront sur une embauche permanente. La supervision doit être adéquate afin que l’expérience soit vraiment enrichissante pour le ou la jeune, et l’employeur doit mettre en place des mesures pour qu’il n’y ait ni harcèlement ni discrimination dans l’environnement de travail.
D’après le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, ce ne sont pas moins de 185 entreprises ou organismes de sa circonscription qui ont bénéficié du programme en 2020. Cela a permis d’engager 220 jeunes, et a représenté des retombées de 900 000 $, soit 150 000 $ de plus qu’en 2019.