
Partir en appartement pour les études est moins simple que ça en a l’air. Pour ceux qui viennent de loin, ce défi comporte beaucoup de nouvelles dépenses ainsi que de la planification de temps et de budget. Y a-t-il une solution pour survivre à ce premier envol hors du nid familial? Oui! Plusieurs moyens existent, en voici quelques-uns.
Les étudiants qui commencent le cégep n’ont souvent pas les moyens de s’offrir un frigo aussi garni et varié que chez papa et maman. Cependant, il est quand même possible de faire une épicerie pas trop coûteuse en cherchant les produits en rabais dans les circulaires et en dressant une liste en conséquence. C’est assez efficace si on ne veut pas se nourrir seulement de Ramen, de Kraft Dinner ou de McDonald’s!
Il existe aussi des applications telles que Food Hero chez IGA et Metro ou Flash Food, chez Maxi qui offrent à prix réduit des aliments (surtout des fruits et légumes) près de leur date de péremption pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Pour les autres petits soucis causés par un faible revenu, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur offre un service d’aide financière aux étudiants sous forme de prêts ou de bourses. De plus, de l’aide est offerte pour structurer un budget personnel.
Il est également important de se trouver un bon système de gestion du temps. Maman ne peut pas leur rappeler de faire leurs devoirs ou d’aller à l’école, les nouveaux cégépiens doivent trouver un moyen de gérer leur horaire eux-mêmes. Si vous manquez vos cours, c’est de votre faute. C’est par conséquent votre responsabilité de faire en sorte que ce problème soit réglé.
Afficher une copie de son horaire d’école sur la porte du frigo, programmer des rappels sur son cellulaire et se servir de son agenda (eh oui, ça existe encore!) sont des moyens simples et efficaces pour bien gérer son emploi du temps. On peut également mettre à profit ses temps libres entre ses cours pour avancer ses devoirs.
Toutes les solutions présentées ici sont bonnes pour un jeune cégépien qui part de chez lui pour vivre en appartement. La variable des colocataires n’est cependant pas prise en compte. Plusieurs se demandent si avoir des colocs est une bonne ou une mauvaise idée. En réalité, la bonne entente avec des colocataires, ça se joue sur un pile ou face.
Dans le meilleur des cas, vous tombez sur des colocataires prêts à diviser les tâches ainsi que les dépenses d’épicerie générale, c’est-à-dire le pain, les œufs, le lait, la farine, le sucre, les condiments et Internet (si vous achetez un forfait). Cette entraide permet de diminuer près des trois quarts des dépenses d’une personne seule, ce qui aide grandement. La division des tâches ménagères, elle, permet de profiter de plus de temps pour se consacrer à ses études, ce qui est également très positif.
Un autre problème auquel les jeunes étudiants peuvent faire face est celui du transport. Tous les étudiants ne possèdent pas un véhicule ni même un permis de conduire. La plupart des nouveaux cégépiens ont 16 et 17 ans. Ils sont donc en train de terminer leur cours de conduite. C’est à ce moment qu’intervient le fameux covoiturage! Que ce soit avec des colocataires, des amis ou tout simplement des camarades de classe, le partage de véhicules aide à se rendre jusqu’au cégep ou ailleurs dans leur nouvelle région. Même si le prix de l’essence nous donne plutôt envie de marcher. Voilà quelques trucs pour se déplacer sans faire sauter votre budget.
En plus de tous ces conseils et ces pistes pour guider les jeunes cégépiens, leurs papas et leurs mamans dans cette quête d’autonomie, il en reste un d’une importance capitale que tout bon jeune n’habitant plus chez ses parents doit savoir : la pinte de lait ne se remplit pas toute seule!