Le blogue du rédac

C’est parti!

Par André Mainguy le 2015/07
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Le blogue du rédac

C’est parti!

Par André Mainguy le 2015/07

Dans cette section, le rédacteur en chef du Mouton Noir, Marc Simard, partage avec les lecteurs ses coups de gueule, des textes coup de cœur de collaborateurs et encore plus…

Cette semaine, Marc vous invite à lire le texte d’André Mainguy de Longueuil sur les prochaines élections fédérales.

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Les élections fédérales auront lieu en octobre, et au rythme où les conservateurs ratissent le Québec, avec des annonces économiques, loin de celles accordées à Irving Ship Building de la Nouvelle-Écosse et SEA SPAN de Vancouver, des contrats de navires de guerre et de brise-glace pour plus de 33 milliards. Le Québec paie de 20 à 23 % des dépenses pour ces bateaux, mais reçoit des miettes pour le chantier de la Davie à Lévis, le plus performant en Amérique du Nord selon la Lloyd de Londres.

D’autre part, Barack Obama dit NON à la construction de l’oléoduc Keystone XL Au Québec, la mollesse du premier ministre Couillard, risque de faire du Québec un allié de l’exportation de la pollution atmosphérique, en acceptant un oléoduc qui coûtera aux Québécois(e)s, des sommes considérables pendant des décennies, parce que cet oléoduc va traverser le Québec dans sa partie habitée, la vallée du Saint-Laurent.

Le gouvernement Couillard a même ordonné à Hydro-Québec et aux fonctionnaires du ministère des Transports du Québec (MTQ) de ne pas rendre publics les études et inconvénients majeurs que va causer cet oléoduc pour leurs équipements routiers, autoroutiers et de transport d’électricité. Pour qui roule Philippe Couillard? Pour essayer de comprendre, je pose cette autre question sur notre premier ministre : l’équipe autour du chercheur de l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ), monsieur Karim Zaghib, a mis au point une super-batterie très performante. La recherche sur plusieurs années aura coûté à Hydro-Québec, c’est à dire nous tous et toutes, probablement près d’un milliard de dollars.

Pourtant, le premier ministre Philippe Couillard est allé dans les Pyrénées Atlantiques, livrer le produit de la recherche faite au Québec pour que la batterie soit fabriquée en France. La seule nouvelle que Philippe Couillard a déclarée : Il y aura 600 emplois en France, et pus tard, autant au Québec. On ne sait pas quand. On ne connaît pas les partenaires. On ne connaît pas les revenus que va en tirer Hydro-Québec et le Québec. Pourtant, en campagne électorale Philippe Couillard avait dit : vous aurez le gouvernement le plus transparent de l’histoire du Québec.

Qui peut dire qu’il connaît Philippe Couillard? Qui est-il? Pourquoi ne parle-t-il jamais de ses 5 ans passés en Arabie saoudite, dans un pays où la femme vaut moins qu’un chameau, un pays qui finance les Mosquées où des extrémistes font du lavage de cerveau? Il répond toujours que l’opposition fait des amalgames. Pourtant, le meilleur moyen qu’il n’y ait pas d’amalgame, c’est d’être transparent.

Qui peut dire qu’il ne sait pas qui est Pierre-Karl Péladeau, PKP? Tous les médias nous ont parlé de ses hauts et de ses bas comme caractère. Est-ce que cela l’a dérangé? Pas du tout. Les Québécois doivent se prendre en main et ne plus accepter des réponses comme celle fournie par Couillard : l’oléoduc c’est notre façon de dire merci pour la péréquation. Il aurait dû dire, si à Lévis nous avions notre juste part de contrats, la péréquation serait inutile.

Une simple suggestion : Prenez le temps de vous informer sur les inconvénients d’un oléoduc, qui va demeurer en place, même si on arrête de vendre du pétrole et il deviendra comme des centaines de sites miniers du Québec, un oléoduc orphelin qui sera à la charge du Québec.

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