
Comment faire participer les citoyens aux projets municipaux ou comment faire participer les instances municipales aux projets citoyens? Là sont les réflexions mises de l’avant et débattues lors de l’atelier participatif de Marielle Esclapez Participation citoyenne et projets municipaux. Personnes présentes : maires, conseillers municipaux, citoyens. En toile de fond, des projets municipaux ou citoyens qui ont vu le jour et d’autres non. Quels sont donc les facteurs de réussite? D’où doit partir un projet, du côté citoyen ou du côté municipal? Mais alors, si cette question se pose, c’est qu’il y a bel et bien une coupure entre citoyens et instances municipales. Devrait-elle exister? Bien sûr que non, répondent-ils tous. Donc quels sont les moyens nécessaires pour encourager l’implication des différents groupes, partis, individus d’une même communauté dans un processus de développement égalitaire où tous et chacun peuvent exprimer leurs idées?
Plusieurs pistes de solution ont été évoquées. Entre autres l’importance de la communication a été mentionnée à maintes reprises, ainsi que le développement des outils permettant la diffusion rapide de l’information et l’échange entre les différents acteurs du milieu, entre les citoyens. Autre moyen avancé par un participant qui a suscité bien des réactions : un club de passionnés. Les gens se rassembleraient et élaboreraient des projets à partir de ce qui les animent le plus et s’encourageraient à mettre leur passion au profit de la communauté. Le maire d’Amqui, Gaëtan Ruest, a quant à lui souligné le système très intéressant Grants for Blocks où les heures de bénévolat réalisées par un citoyen pour un projet communautaire ou municipal sont comptabilisées comme un investissement. Ce système permet de valoriser l’implication au même titre que l’argent; s’investir dans une communauté rapporte autant et même plus que d’investir. Mais de toutes les solutions apportées, un message émerge, soit l’importance de se concerter, de remettre les citoyens et les instances municipales sur un même pied d’égalité, et pour y arriver, il doit avoir une ouverture de tous et de toutes.