
L’auteur fait partie de l’Initiative de journalisme local
Pour offrir à la population québécoise un véritable accès à une éducation de qualité, il faut s’assurer que le personnel des cégeps est disponible et en nombre suffisant, d’où l’importance d’obtenir de bonnes conditions de travail : l’encadrement à offrir en classe et hors classe, les services comme les bibliothèques, les activités culturelles et sportives ainsi que le travail administratif et manuel sont tous essentiels au bon fonctionnement de nos établissements.
« Lorsqu’on manque de personnel ou lorsque les personnes sont surchargées, les services à la population étudiante sont nécessairement affectés. Devant la fermeture de nos vis-à-vis patronaux, les syndicats réunis en Front commun n’ont d’autre choix que d’intensifier leurs moyens de pression afin de faire entendre leurs revendications », concluent les représentants syndicaux.
À l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski, et celui des professionnels et du personnel de soutien du Collège de Rimouski, tous deux membres du Front Commun, ont tenu une ligne de piquetage symbolique devant leur établissement pour faire entendre leurs revendications.
Des pointes de tarte ont aussi été données aux membres de la Direction cet après-midi avec la mention : « On veut notre juste part. »
« Plusieurs orientations de la partie patronale dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives ne répondent ni aux demandes, ni aux préoccupations du personnel du cégep, qui souhaite assurer la pérennité du réseau collégial », a déclaré Philippe de Carufel, responsable de la coordination et des pratiques syndicales du SEECR.