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Le char allégorique du FRAPRU s’arrêtera à Matane

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Le char allégorique du FRAPRU s’arrêtera à Matane

Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) entreprend une tournée des régions du Québec avec un char allégorique décoré par des militantes et militants pour le droit au logement afin d’illustrer l’ampleur des besoins des ménages mal-logés et les projets de logements sociaux qu’ils réclament. Un arrêt est prévu le 9 décembre prochain à 11 h à Matane.

« On veut que le gouvernement prenne la mesure de la crise qui frappe les locataires à modeste et à faible revenus et de l’extrême précarité de leurs conditions de vie. Des choix conséquents doivent être faits, sans plus attendre », explique Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU. Le regroupement rappelle qu’au Québec, 177 728 ménages locataires ont des besoins impérieux de logement parce qu’ils vivent dans un logement trop cher, trop petit ou insalubre.

Matane, qui a vu son taux d’inoccupation des logements locatifs passer de 6,2 % à 1,7 % entre 2017 et 2021, selon les données de Statistique Québec, fera ainsi partie des 9 arrêts que fera le char allégorique du FRAPRU et représentera son seul arrêt dans l’Est-du-Québec.

Au terme de son parcours, le char sera déposé devant l’Assemblée nationale, lors d’une manifestation nationale à Québec à la mi-février 2023.

Mettre en œuvre le droit au logement

Le regroupement souhaite rappeler au gouvernement du Québec qu’il a le devoir de mettre en œuvre le droit au logement et demande à l’administration Legault de confirmer, dès sa mise à jour économique de décembre, le financement rapide de nouvelles unités et la relance du programme AccèsLogis. Selon le regroupement, le programme PHAQ mis en place par Québec au cours des derniers mois ne répond pas adéquatement aux besoins.

« Plusieurs milieux subissent une grave pénurie de logements locatifs. Là où il y en a de disponibles, ils sont généralement hors de prix. Tout doit être fait pour y accélérer la création de nouveaux logements que la moyenne des locataires peut se payer. C’est incompréhensible qu’en pleine crise du logement, il n’y ait pas les fonds nécessaires pour les groupes qui veulent développer du logement social dans leurs milieux », s’inquiète la porte-parole.

Le regroupement rappelle que Québec a aussi les moyens de mettre en œuvre le droit au logement. « Dépenser 3,5 milliards $ dans l’envoi de chèques dont pourront bénéficier des ménages ayant des revenus annuels pouvant atteindre 200 000 $, sans aucun effet structurant, ni sur l’inflation, ni sur la pénurie de logements, n’est pas un choix structurant pour la société québécoise, contrairement au logement social, qui permet de répondre aux besoins des ménages mal-logés d’aujourd’hui et des prochaines générations », indique Véronique Laflamme.

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