Non classé

Netflix ou Netfisc

Par Pierre Landry le 2017/11
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Netflix ou Netfisc

Par Pierre Landry le 2017/11

Elle s’appelait Melanie Joly, that was her name,

Joly Melanie our Netflix baby

Alors que le Supréfasciste en chef des USA, Moron Premier, s’entête à accuser tous les non-Blancs de la Sainte Amérique de tous les péchés du monde et cherche à barder le pays qu’il dirige (?) d’une armure protectrice le mettant supposément à l’abri du terrorisme et des invasions barbares, les tueurs de son propre clan, dotés d’une quincaillerie parmi les plus meurtrières et les plus sophistiquées sur terre, sillonnent les rues, investissent les chambres d’hôtel, débarquent dans les écoles, les églises, les centres commerciaux et canardent au jour le jour et à qui mieux mieux tout ce qui bouge, hommes, femmes, enfants, sans égard à la couleur de la peau, sans distinction de race ou de religion, une partie de chasse permanente où les cibles sont les humains, avec en tête l’honorable défi, semble-t-il, d’abattre le plus de monde possible en un temps record avant que les forces de l’Ordre n’aient le temps d’intervenir, et pourquoi pas un trophée de la NRA avec ça, un monument dédié au deuxième amendement et à tous ces vaillants libertariens qui s’en réclament, croulant sous leur fanatisme et leur logorrhée guerrière, et même si son Excellence Trump l’Épais devrait comprendre qu’avec des amis comme ça, on n’a pas besoin d’ennemis, il cherche à s’en créer quand même un peu partout sur la planète, jonglant avec la bombe H comme s’il brandissait un simple hochet, gros bébé gâté qui a le sort du monde entre ses mains, et parlant du sort du monde, Monsieur, du haut de son insipidité et de son ignorance crasseuse, considère les changements et le réchauffement climatiques comme des fake news, les Caraïbes dévastées, Porto Rico anéantie, la Louisiane, la Floride, Houston, les ouragans qui se succèdent à une vitesse telle qu’il faudra bientôt ajouter de nouvelles lettres à l’alphabet, la sécheresse par ci, les inondations par là, les vagues de chaleur inédites, l’érosion des berges, les centaines de races animales en voie d’extinction, non, non, il n’y a rien là, rien qui puisse perturber la quiétude de ce Régent du Néant qui tweete comme une oie à hue et à dia et à tout venant du fond de son tout à l’ego, Mar-a-Lago, alimentant des guéguerres stupides et stériles avec des joueurs de football, des sénateurs, des artistes ou des journalistes, véritable oiseau de malheur, Ubu Urubu, impitoyable charognard s’alimentant à toutes les bassesses de l’humanité, faisandant l’espoir et l’intelligence, parcourant ses terrains de golf avec l’élite du Capital, trou par trou, ces pitoyables nantis qui cumulent 99 % de la richesse pour à peine 1 % de compassion, et l’Amérique, Terre de Liberté, Terre Promise, l’Amérique de Franklin, de La Fayette, de Tocqueville, le Nouveau Monde, l’Amérique croule sous le poids de ses démons, les indiens décimés, l’esclavagisme, avec à sa tête l’Allumeur de tous les incendies, le Brasseur de marde de tous les marécages, un être inculte, misogyne, raciste, qui se pavane sur la scène internationale à la manière d’un paon pharaonique, tassant du revers de la main les dirigeants de pays tiers qui bloquent le chemin de Monsieur alors qu’il cherche à accéder à l’avant-plan, la Star des Tsars, le King, le Goujat en chef, reniant toutes les ententes, rejetant tous les traités, triomphant sous sa moumoute dorée, avec sa gueule de pitbull contrarié, Elvis Gratton à la puissance ultime ayant enfin accédé au pouvoir, et nous, nous sommes là, juste à côté, les voisins du Monstre, tremblant chaque fois qu’il grogne, victimes impuissantes de ses inepties, sensibles à ses moindres sautes d’humeur, et déjà qu’ils nous ont largué Monsanto, l’agriculture industrielle, les pesticides, les herbicides, la pétrochimie et les nanoparticules de plastique qui s’infiltrent partout dans le vivant, nous sommes là avec Justin et sa bande qui cherchent à nous àplatventrir au sein d’une collectivité canadian postmoderne fondue au chocolat et molle comme un bol de Jell-O, espèce de bouillabaisse sans saveur dont nous ne serions qu’une fade composante, et un Couillard qui nous a vidé les poches et qui nous promettra très bientôt de les remplir à nouveau, en autant que nous admettions que nous sommes racistes, islamophobes, intolérants, bref que nous n’avons pas d’allure et que nous sommes des loosers.

Heureusement nous avons Mélanie Joly. Et Netflix. (Ou doit-on dire Netfisc, ou Nextfix ou Netflics?) You’re fired!

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