L’équipe du journal Le Mouton Noir tient à remercier les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de la dernière édition du Mouton Noir sur l’exclusion sociale (vol. XX, no 2 novembre-décembre 2014). Encore une fois, nous avons réussi, grâce à votre collaboration, à produire un numéro fort intéressant et bien ancré dans les réalités régionales.
APPEL DE TEXTES : Vol. XX, no 3, janvier-février 2015
Pour cette édition, nous aimerions recevoir des textes sur la violence faite aux femmes. Affaire Ghomeshi, dénonciations d’harcèlement sexuel sur la colline parlementaire, dénonciations anonymes d’agressions sexuelles sur la place publique et les réseaux sociaux : l’action récente de femmes qui se battent pour trouver leur justice a porté la question de la violence à l’égard des femmes sur le devant de la scène publique. Qu’elle soit conjugale/familiale, sociale ou étatique, la violence de genre affectant les femmes traduit l’existence de relations de pouvoir inéquitables dans la société, s’ajoutant aux hiérarchies en termes de classe, de race, de religion, d’âge et d’identité.
Encore aujourd’hui, violences domestiques, harcèlement sexuel sur le lieu d’études ou de travail, viols (notamment durant les conflits armés), initiations sexuelles forcées, grossesses ou avortements forcés, pratiques culturelles violentes (violences liées à la dot, infanticide des filles, mutilations génitales féminines, mariages précoces, crimes d’honneur), utilisation collective du corps de la femme à fins commerciales (pornographie et publicité), traite des femmes, violence raciste et sexiste contre les femmes autochtones et fémicide comptent parmi les nombreuses expressions de mises en danger expérimentées par les femmes au nom de leur seule appartenance sociale de genre.
Exercée ou « pardonnée » par les États, la violence basée sur le genre concerne également certaines pratiques politiques, de la stérilisation forcée en Inde aux coupures budgétaires (mesures d’austérité) affectant principalement la vie des femmes et leur participation dans la société. Aussi, la faiblesse même des recours judiciaires à la disposition des victimes –cette même faiblesse qui assure souvent l’impunité aux auteurs de violences basées sur le genre –constitue en soi une expression de la violence étatique faite aux femmes. Une violence qui peut à elle seule apporter ses éléments d’explication aux actuelles dénonciations d’agressions sexuelles qui ne passent pas par les voies officielles (pensons à l’UQÀM)…
Le présent dossier s’intéresse aux différentes formes de violences basées sur le genre, qu’elles soient conjugales/familiales, sociales ou étatiques, ainsi qu’aux mouvements féministes et aux campagnes nationales/internationales contre ces violences.
Par ailleurs, parlez-nous de pétrole, d’austérité, de démantèlement des régions, etc.
Toutes les idées de sujets sont les bienvenues. Contactez Marc Simard, le rédacteur en chef, avant de commencer à écrire pour éviter que deux collaborateurs travaillent sur le même dossier. Notez qu’en raison du changement de format du journal, les textes devront être plus courts. Visez un maximum de 700 mots.
SECTION CULTURELLE CHAMP LIBRE
Comme à l’habitude, nous vous invitons à nous envoyer vos critiques de cinéma, de livre, de musique, vos réflexions sur la place de la culture dans le monde actuel, etc.
- Date de tombée : 15 décembre 2014
- Longueur maximale : 700 mots (550 mots pour la section Champ libre)
- Images : numérisées, 2000 pixels de largeur
- Courriel : mouton@moutonnoir.com
N’hésitez pas à me contacter pour toute question.
Au plaisir de vous lire dans le prochain Mouton Noir!